Je plussoie sur ce que vient de dire @ojac : perso, l'impossibilité dans la nouvelle interface de télécharger une opération au format PDF (typiquement comme preuve de virement à un créancier, ce que j'ai eu à faire plusieurs fois) est absolument rédhibitoire. Oui, je sais qu'on peut encore le faire via l'ancien site, mais sérieusement, il a des gens assez naïfs pour croire que cette bidouille, en plus de ne pas faire sérieux (la moitié du site à un format, l'autre à un autre...) ne va pas être supprimée à l'avenir, quand ING aura estimé qu'on aura eu assez de temps pour "se faire à la nouvelle interface" (cf. les réponses surréalistes des modérateurs, qui tentent de faire passer l'idée que tout ça est juste une réticence mécanique à la nouveauté et pas un changement de paradigme) ? A l'heure où les concurrents ajoutent ou automatisent des fonctionnalités, à l'heure où le moindre aggrégateur gratuit sait faire de la catégorisation automatique, ING retire l'essentiel de son site (et de son appli Android — l'appli iOS existe encore, mais pour combien de temps ?) pour économiser des bouts de chandelles : cherchez l'erreur. Tout ça est la goutte d'eau qui fait déborder le vase, après le désastre du changement de carte de 2017-18 — rappelons comme ça en passant que la nouvelle carte ING est la plus restrictive du marché en termes de paiement offline, pire que les cartes bas de gamme... mais ceci est un autre débat. Ce qui n'est hélas pas débatable, c'est qu'ING est, depuis deux ou trois ans, sur de très, très, très mauvais rails, chaque jour plus proche d'une banque en ligne bas de gamme, aux fonctionnalités réduites à peau de chagrin, à destination d'une clientèle peu exigeante et facile à satisfaire dont semblent rêver les actuels décisionnaires mais qui n'est clairement pas la clientèle "historique" d'ING — celle qui est venue pour la facilité, les fonctionnalités, l'accessibilité, la carte Gold, toutes ces choses qu'on n'avait pas dans une banque "brick and mortar" il y a dix ans... toutes ces choses que tout le monde propose aujourd'hui et contre lesquelles ING ne semble pas pouvoir (ou vouloir ?) lutter. Moi-même farouche avocat des banques en ligne depuis toujours, client ING de la première heure, et y ayant la quasi-totalité des mes économies (à 6 chiffres, quand même...), je réfléchis désormais très, très, très sérieusement à quitter le navire avant qu'il ne sombre. C'est c*n et triste d'en arriver là, pardon de le dire, mais à un moment, il faut être réaliste.
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