
Vous n’avez jamais entendu parler des villes chinoises Naguan, Kerqin ou Yuhong ? C’est normal si vous n’avez pas lu l’étude de l’université de Pékin relatée par Forbes.
L’industrialisation à marche forcée du pays a donné naissance à des centaines de villes nouvelles, quand des milliers d’agglomérations ont été massivement remodelées. En croisant des données sur la construction avec d’autres informations issues du moteur de recherche Baidu, l’étude a cherché à repérer des villes fantômes, c’est-à-dire où l’immobilier inoccupé est particulièrement important.
Il peut s’agir de villes construites à proximité de mines aujourd’hui abandonnées ou d’autres activités délaissées. Selon le Bureau national de la statistique, il existe en Chine 450 millions de mètres carrés d’immobilier résidentiel invendus, pas forcément localisés dans ces villes fantômes d’ailleurs. De quoi loger deux fois la population de Boston.
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